Rêverie

Publié le par ysengrin45

Pigeons roucoulent,

Oiseaux gazouillent,

Le matin chaud

S’annonce beau.

 

Assis devant l’écueil

De sa blanche feuille,

Le poète attend et rêve

A sa belle sirène.

 

Vive, acide, décidée,

A la chanson devenue rare,

Mais toujours désirée

Au son des cithares.

 

Le soleil allume les vérités

Mais l’esprit formule le fantasmé,

Il voit toujours

Son amour de tous les jours,

Sa déesse à la peau dorée,

Sa silhouette élancée,

Son corps à voyager,

Tant de fois chanté,

Tant de fois aimé…

 

Le poète s’émerveille,

Les images l’éveillent,

La barque flotte,

Il dresse le mat

De sa matelote,

Et dérive à plat,

Cœur en compote,

Mais la mer brille

Sous la quille,

Et le marin sifflote,

Les alizés soufflent,

Sur le ciel bleu,

Toujours pour les dieux,

Les toiles marouflent,

Les voiles gonflent,

Et l’étrave escompte,

Mais seul, rien ne compte...

Publié dans Poésie

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
F
Bonjour Poète: Comme promis, je suis aujourd'hui chez toi , rien que pour toi, pour te lire: Avec un peu de retard, mais fidèle à mon poète : Un bien beau poème pour la muse absente( rire ) Je continue ma lecture chez toi: Bises
Répondre
M
Bonjour Ysengrin,Je passe relire ce poème rêveur dont la plume est songeuse le chant de la muse n'est pas loin ; l'air marin lui donne des ailes et elle glisse et laisse le son de sa voix sur ta feuille blanche...Je te souhaite une bonne journée ensoleilléeBisous Maïlyse
Répondre
B
Le pont de Loire sur mon Blog est celui qui relie COSNE SUR LOIRE (NIEVRE) à LERE dans le CHER - Je suis une inconditionnelle de la LOIRE étant une Bourguignonne par mes parents @+ Bernadette
Répondre
C
Bon week-end Ysengin. Amitiés
Répondre
E
Vive les pigeons mais c'est vrai que pour la solitude il est difficile d'aider ! Bisous
Répondre