Ysengrin : L'iphigénie des flots
Le soleil commence à disparaitre derrière l'horizon... Le vent souffle dans le branchage à palabres, effleurant son feuillage...la voix rêveuse et souriante d'Ysengrin nous parvient...
L'Iphigénie des flots
Où vas-tu, petite déesse,
Fille de Poséidon ?
Où vas-tu seule face aux immensités,
T'y engloutissant de côté,
Bras en arrière, comme retenue
Ou précipitée par une main invisible ?
Fendant les flots de ta hanche,
Ton corps compact et ambré
S'enlumine d'or sous la lumière du couchant,
Et le dessin intime des ombres
Et des dorures sur ta peau divine
Répondent surperbement
Aux éclats scintillants des flots immenses,
Attendant l'intime possession
De toute ta beauté...