Soir tard.
Heure tardive où tout dort,
Sommeil et rêve à bon port,
Seuls, la pendule cliquette,
Une mouche volette,
Et un avion dans le ciel qui résonne.
Heure tardive où l’esprit s’envole
Et que parfois le corps flageole,
Penché sur sa feuille blanche,
Craignant que poésie flanche.
Mais le stylo court encore,
Alignant des mots pour clore,
Va, poésie, je te laisse,
Car mes paupières s’affaissent…